Ghabriel Donakiah

Je suis tout à la fois : et pile, et face.

Qui suis-je ? ▲ Ghabriel ▲ Donakiah ▲ Etait là au tout début. ▲ Masculin ▲ Ange ▲ Bisexuel. ▲ Groupe ? ▲ Alvaro Garay ▲ [bluelight] C'est ok o/[/color] ▲ Non. C'est moi le number ONE. ▲ Panda. ▲ Oh qu'il est beau le fofo <3 © Joy & crédit images

Mon caractère...

Pour cette petite partie, on vous demande de décrire la psychologie de votre personnage, ses traits de caractère dominant. Ses défauts et qualités morales en sommes. Soyez inventifs, créez un personnage qui vous passionnera et que vous prendrez plaisir à incarner !
100 petits mots minimum. Et pas de grimace : je viens de faire pratiquement le total exigé juste pour vos petits yeux et pour vous expliquer ce que l'on attendait de vous dans cette section de votre présentation.

Et mon physique.

Pour cette partie, rien de vital (et on peut toujours se référer à l'avatar). Cependant, il est obligatoire de décrire votre personnage (cheveux, yeux, taille, poids, musculature, vêtements...)
Avec, évidement, l'obligation de 100 mots minimum.

Quant à mon histoire...

Il était un jeune garçon. Ou tout du moins l'eut-il été un jour. Il avait ce regard tendre et déterminé qu'ont ceux qui ont trop vécu en trop peu de temps. Il avait le sourire fané de ceux qui savent déjà que le moment présent n'est qu'éphémère et que rien ne dure vraiment. Il avait les yeux emplis de sagesse, de celle que possèdent ceux qui ont vécu pleinement leur vie du premier au dernier jours. Et c'était pour tout cela qu'il avait été choisi.

Dès le départ, il n'était pas vraiment comme les autres. Il avait ce petit quelque chose au fond de ses prunelles qui hurlait qu'il appartenait à un autre monde. A un ailleurs. Il était toujours un peu dans la lune, la tête dans les nuages, les pieds pas vraiment sur terre. Comme si tout ce qui se déroulait autour de lui ne le concernait pas. Comme s'il était au-dessus de tout ce qui existait. Il y avait un peu de ça.
Un jour, alors qu'il était simplement assis sur un rocher, les yeux perdu dans le vague, une femme s'approcha de lui. Elle s'assit à ses côtés et, en silence, ils regardèrent l'horizon. Longtemps. Le temps aurait pu s'arrêter que cela n'aurait pas fait la moindre différence.
" Sais-tu ce qu'est un héro ? "
Il ne détourna pas les yeux du paysage. On aurait pu croire qu'il n'avait pas entendu. Il ne répondit pas, pas immédiatement. Comme si les mots peinaient à l'atteindre.
" Un modèle, dit-il finalement. Quelqu'un à qui l'on voudrait ressembler. Un exemple de justice et de courage.
- Et toi, qu'es tu ? "
Et il avait sourit, s'était tourné vers elle et avait plongé son regard dans le sien. Il y avait vu la nuit, le jour, la vie, la mort et le monde.
" - A-t-on besoin d'être quelque chose ? Je suis. Ca me suffit pour vivre. "
Il avait cligné des paupières et, l'instant d'après, il était seul. Alors il avait fermé les yeux, serein, et s'était laissé bercé par le vent qui fredonnait à son oreille.

Ghabriel n'a plus beaucoup de souvenirs de sa vie terrestre. Quelques fragments flous, opaques, qui lui reviennent spontannément et qui s'en vont tout aussi vite. Il se souvient juste de cette fois là. Là fois où il avait senti, avant même d'avoir ouvert les yeux, que quelque chose avant changé.

" - Tu es réveillé.
- Où suis-je ? "
La femme qui se tenait en face de lui était la plus belle créature qui lui avait jamais été donné de voir. Mais plus que sa beauté, c'est l'impression de l'avoir déjà vu quelque part qui l'intrigua.
" - Tu es chez moi.
- Qui êtes-vous ?
- A-t-on besoin d'être quelqu'un ? Je suis, c'est amplement suffisant, tu ne penses pas ?
- Mon avis sur la question est sans importance. Je ne suis plus, n'est ce pas ? Suis-je mort ?
- Et bien en quelque sorte, je suppose."
C'était étrange, cette sensation d'être plus léger que l'air, de pouvoir flotter. Pour autant, il se sentait plus fort, plus robuste que jamais. Oui, décidément, la mort était une expérience des plus étrange.
" - Tu n'as pas peur ?
- J'ai toujours su que je finirais par mourir. Et puis, ce n'est pas si désagréable que ça, d'être mort. "
Un sourire étira les lèvres de la jeune femme. Jeune femme, vraiment ? Elle avait ce petit quelque chose d'irréel, ce soupçon d'intelligence qu'aucun n'humain n'avait jamais eus. Il se rendit compte que, depuis toujours, elle était à ses côtés.
" - Je ne sais plus comment tu t'appelles, se désola-t-il.
- Cela n'a aucune sorte d'importance, Ghabriel.
- Mais toi, tu connais mon nom...
- Evidemment. Je te connais depuis que tu es né.
- J'aime bien ta voix, elle est douce. Tu es un ange ? "
Ses yeux pétillaient de joie, de malice. Et il était fier de ne pas la décevoir, de ne pas l'agacer ou l'importuner.
" - Non. Tu aimes les héros, Ghabriel ?
- Non. Ils sont trop vaniteux.
- Que voudrais-tu être dans ce cas ? "
Et, cette fois, la réponse fusa presque immédiatement.
" - Je veux être celui qui te protégera toujours ! "

Il soupire, mélancolique. Tout cela lui semble si lointain... C'est surement le cas cela dit. Combien de temps depuis sa mort ? Mille ans ? Un peu plus ? Au début, il s'était amusé à compter. Il avait cessé après avoir atteint un demi-siècle. L'immortalité lui laisse depuis un étrange goût âpre sur la langue. Mais jamais il n'avait souhaité changer les choses. Il s'était adapté et il ne l'a jamais déçue. Sa Déesse.

" - Ghabriel... Tu ne peux pas t'occuper de tout le monde. Il faut que tu cesse de soigner les malades.
- Si je ne le fais pas, qui s'en chargera ?
- Personne.
- Mais ils vont mourir !
- Tout comme toi. Ne disais-tu pas que la mort est agréable ?
- La mort l'est. La perte d'un être cher, beaucoup moins.
- Tu as mûrit, Ghabriel.
- J'ai appris à te servir, ma Dame. "
Elle avait sourit et plus jamais ne lui avait interdit quoi que ce soit. Elle le regardait voleter à tout va dans ce monde qui était le sien, proposant son aide, aimant les humains sans conditions. Elle avait bien fait de le faire venir auprès d'elle. Cet enfant était un ange. Et il l'était déjà bien avant sa mort.

Lassé de regarder l'eau tomber du ciel, il se lève et déploie ses ailes qui brillent de rosée dans la lumière rasante de l'aube. Il ne sait pas vraiment ce qu'il va se passer maintenant. Il a attendu, longtemps, un signe de sa Dame. Mais elle n'a répondu à aucun de ses appels. Du fond de son coeur, il sait qu'il n'est pas seul, qu'elle sera toujours là, quelque part, à ses côtés. Une certitude fondée sur des siècles de proximité et de sourire, des siècles de silence en quelques mots.

" - Ils vont disparaitre ?
- Non. Ils vivront. Simplement ailleurs.
- Je ne comprend pas, avoua le jeune homme.
- Ce monde va disparaître, Ghabriel, mais un autre va naître. C'est dans l'ordre des choses.
- Se souviendront-ils ?
- Pas vraiment. Je n'en sais pas grand chose.
- Je veux aller avec eux. Ils auront besoin d'un guide.
- Tu es trop bon, Ghabriel...
- Je ne suis que votre poing armé, ma Dame. Je suis à l'image de votre volonté. "

Il a tout quitté pour veiller sur les hommes et les femmes qu'il avait vu naitre et grandir. Et maintenant, il est seul dans ce monde que l'on appelle le neuvième. Il ne s'y sent pas particulièrement à sa place. Il a besoin d'action, de mouvement. Rester inerte et inactif, cela ne lui convient pas...

Il revint une fois de plus les plumes couverte d'ichor sombre. Avant toute chose, il alla prendre un bain tachant de retrouver sa couleur originelle. Et ce n'est que lorsqu'il y fût parvenu qu'il alla se présenter au devant de sa Déesse.
" - Tu te bats souvent ces derniers temps, Ghabriel.
- C'est la guerre dans votre monde, ma Dame.
- Et tu y prend part. "
Sa voix était calme mais Ghabriel la savait en colère. Il inclina la tête, soumis.
" - Certains peuples nomades sont pris entre deux feux. Les soldats pillent les villages qu'ils rencontrent sur leurs chemins. Je ne puis laisser périr des innocents."
Le regard de la Déesse se fit plus doux et elle tendit la main pour effleurer la joue du jeune homme du bout des doigts.
" - Je suis votre champion, ma Dame. Si vous ne prenez pas parti, je ne le ferais pas également. Mais laissez moi la possibilité de sauver ceux qui ne méritent de vivre encore un peu.
- Sauve qui tu veux, mon enfant. Tu as ma bénédiction. "
Sans hésité une seule seconde de plus, il était retourné sur le champ de bataille, affrontant ceux qui levaient leurs glaives sans autre motivation que l'appel du sang. Et il fit ce pourquoi il était : il tua.
[en cours...]

Un petit coucou de derrière l'écran ?